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GÉNÉRALITÉS |
Le genre Phragmipedium regroupe une vingtaine d’espèces originaires d’Amérique du Sud. Tout comme les espèces
du genre Paphiopedilum, auxquelles elles sont apparentées, la plupart des Phragmipedium sont terrestres, parfois
lithophytes
(c-à-d qu’elles poussent à même les rochers) ou plus rarement
épiphytes. Quelques espèces très attrayantes ont été découvertes au
cours des
dernières décennies, de sorte que les dernières années ont
vu la création de très nombreux hybrides, dont plusieurs sont des
créations québécoises. |
CULTURE |
Ces orchidées sont généralement empotées dans un substrat aéré mais qui retient bien l’eau.
Elles sont le plus souvent cultivées dans un substrat à base d’écorce, mousse de sphaigne ou de
matériau inerte (billes d’argile, charbon, etc.) similaire à celui qui est utilisé pour le genre Paphiopedilum. Plusieurs personnes ajoutent une quantité additionnelle de sphaigne ou de
laine de roche au substrat. Et à l’occasion, certains vont même jusqu’à cultiver certaines plantes
en mousse de sphaigne pure, en laine de roche pure, etc. Ces derniers substrats peuvent donner
des résultats très intéressants, voire spectaculaires, mais ils peuvent être délicats à gérer
sous certaines conditions. De façon générale, ces plantes doivent être arrosées fréquemment.
En période de croissance, beaucoup apprécient que le fond du pot baigne dans l’eau en permanence.
Mais il y a des exceptions : on évitera de cultiver ainsi la plupart des espèces aux pétales
très longs, comme Phrag. caudatum. La qualité de l’eau est importante et doit être faiblement
chargée en sel. Ces plantes tolérant parfois très mal les excès de sels dans le substrat, la
fertilisation doit être plus faible que ce que peut supporter un Phalaenopsis ou un Cattleya hybride. L’humidité atmosphérique devrait idéalement toujours être supérieure à
50 %. |
TEMPÉRATURE |
On
cultivera ces plantes à des températures diurnes qui n’excéderont pas
25°C à 30°C idéalement pendant l’été. Plus il fera chaud le jour, plus
la température devrait chuter
de façon significative la nuit.
L’hiver, la température pendant le jour peut être beaucoup plus basse et
même être inférieure à 20°C pour la plupart des espèces.
Le minimum
la nuit peut être de 10°C à 18°C. Certaines plantes tolèrent moins bien
les températures élevées que les autres, on aura donc avantage à bien
les observer et à leur
offrir des conditions plus fraîches et plus ombragées au besoin (Phrag. besseae et ses hybrides par exemple). |
ÉCLAIRAGE |
Très variable selon les espèces et les hybrides. Certains, comme Phrag. besseae
et ses hybrides, poussent bien en situation ombragée alors que d’autres apprécient
un éclairage nettement plus intense (Phrag. caudatum, Phrag. humboldtii, Phrag. kovachii) et peuvent même apprécier le soleil légèrement tamisé de mi-journée
si la température est fraîche. | |
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